Actualité

Relax in the Air arrête l’étude Defining Social Networks in Switzerland

En septembre 2009, en réaction à deux articles de Brian Solis qui mettaient en lumière la prédominance croissante des femmes sur les médias sociaux aux USA, Sabine Dufaux et MC Casal (fondatrices de Relax in the Air) ont décidé d’utiliser la même source (Google AdPlanner) pour analyser et valider ou invalider ce fait sur le marché suisse.

Deux ans plus tard, les chiffres n’ont pas sensiblement changé quant à l’adoption femmes/hommes, mais d’autres données ont mis en lumière des comportements et des tendances autrement plus intéressants. Des mouvements plus longuement analysés sur les deux dernières éditions du rapport qui sont encore disponibles online. Ne vous attardez plus sur les statistiques (ayant perdus de leur fraîcheur), mais bien sur les Key Findings et Recommandations liés aux chiffres.

R.I.P « Defining Social Networks in Switzerland »
Dès la dernière édition, sortie début décembre 2011, la décision avait été prise. Les chiffres étaient clairs et sans appel: cette étude n’avait plus de raison d’exister. Les données recueillies auprès de DoubleClick Ad Planner (ex Google AdPlanner), n’étaient plus suffisamment fiables et surtout représentatives de la réalité du marché. La plupart du trafic sur les top plateformes social media se fait via leur API et ces chiffres ne sont pas répertoriés par DoubleClick Ad Planner.

Un changement de comportement chez les utilisateurs s’est accéléré de façon flagrante ces 12 derniers mois: l’accès aux plateformes via les smartphones (mobile). Cette conjoncture de l’amélioration des smartphones, de leur démocratisation, du nomadisme croissant et de l’entrée d’outils, jusqu’à présent absents, sur l’Androïd Store font qu’aujourd’hui, les chiffres fournis ne sont plus pertinents. DoubleClick Ad Planner nous donne donc une vision du marché qui est biaisée et inexacte.

«Ceci est une bonne nouvelle!» dirions-nous, et surtout un nouveau challenge pour tous ceux qui intègrent les médias sociaux dans leurs stratégies digitales. Ceci n’est pas une révolution, mais une évolution logique dans l’adoption des médias sociaux.

Un problème ? 
Le challenge aujourd’hui n’est plus de savoir quelle plateforme va émerger, quel pourcentage d’utilisateurs est sur Facebook, ni si vous êtes un homme ou une femme ou comment vous utilisez Twitter ou Linkedin. La courbe d’adoption des médias sociaux est en phase descendante. Les early adopters commencent à s’user, les late adopters y sont depuis longtemps, la démocratie sociale est bel et bien là. La révolution a déjà eu lieu.

Le défi aujourd’hui est de comprendre les éco-systèmes de plateformes qui se sont créés chez des populations données. De déterminer des patterns d’utilisation en oubliant les données démographiques généralistes et la façon d’utiliser tel ou tel outil indépendamment des autres. La clé se trouve chez l’utilisateur. Comme il existe des tribus, comme il existe des générations (baby boomers, X, Y), il existe, dans le graphe social, des schémas de comportements qui sont la clé pour la compréhension et l’intégration des médias sociaux dans des stratégies globales. Nous devrons également tenir compte des mécanismes d’engagement des utilisateurs entre eux, comment une population donnée peut en influencer une autre et modifier ses comportements. Les femmes émergeront dans le digital tôt ou tard en Suisse. Elles auront des habitudes et des modes de consommation différents. Vous devrez également être prêts à les comprendre et à répondre à leurs attentes.

En tant qu’agence digitale nous intégrons cette dimension sociale dans les plateformes, les sites et les stratégies digitales que nous concevons. Elle est un élément parmi d’autres qui doit servir les objectifs globaux de notre travail et de nos clients, mais pas un élément à traiter séparément en lui donnant une importance prépondérante.

Article complet

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer

Rester informé

cominmag.ch
Daily Newsletter